Aussi mystérieux que son nom, l’art d’Amami fait trembler les nuits sombres à coup de percussions électroniques et de basses profondes. Doux mélange d’électro-pop-tropical-dancehall-afrobeat, mais oui, le trio genevois manie avec talent synthétiseurs vintages, trompettes électroniques et batteries synthétiques. Une voix dub atomisée, un chant brutal façon MC, propulse dans un univers ultra-vitaminé et dansant. Leur premier EP, GIANT, n’aurait pu être mieux nommé. Une secousse terriblement vibrante qui propulse loin, très loin.