C’est serré mais (enfin) au sec, que l’on accueille l’iconique Robert Charlebois, sous le chapiteau du Dôme. 50 ans déjà, qu’il fait vibrer le Québec, ce grand monsieur. C’est Mik qui nous le dit?
Chemise tie & dye, lampes à lave, collage Pop art à l’écran et images d’archives inédites annoncent le thème rétro de la soirée. Le public lui aussi est rétro mais l’énergie intarissable du septuagénaire fait danser cette belle foule. Alors pas de pogo en vue, mais quand même, on se dandine avec entrain.
Si j’aperçois peu de cheveux pigmentés sur les têtes qui m’entourent, le nombre de fanions et drapeaux québécois compensent en couleurs. Il nous demande de faire semblant d’être au Québec mais on y est déjà car toute la Belle Province est réunie pour soutenir la star nationale. J’écoute Charlebois reprendre chacun de ses tubes aux côtés du couple le plus patriotique et exalté du festival. Et ça fait plaisir.
«Si vous saviez comme je me sens vieux, je me sens nerveux» nous chante-t-il. Sa musique et sa prestance, en tout cas, n’ont définitivement pas d’âge.
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Passé 20 ans que je nourris mes mois de juillet à grand renfort de sandwichs au magret et de bières trop facilement buvables. Et jamais, jamais, je n'avais vécu pareille édition. La semaine a débuté sous le cagnard, s'est poursuivie avec deux remplacements de dernière minute et s'est terminée sous les trombes d'eau avec un nouveau concert à remplacer. A créer même. Ce samedi-là "a commencé aux portes de l'enfer et fini à celles du paradis", imageait le programmateur Jacques Monnier dimanche à l'heure du bilan. On n'est pas loin de ça.
À plusieurs reprises elle avait joint, du vivant de Serge Gainsbourg, sa voix fragile à celle rauque, prise dans le goudron des clopes et de l’alcool, de celui qu’elle aimait.
La Nuit tombe sur le Club Tent.
Jazzy Bazz s’envole sous une ambiance crépusculaire, orange et rose. Le rappeur parisien n’atterrira qu’à la fin de son show.
Suite à la triste annulation de dernière minute de Shaka Ponk, on craignait le pire pour le dernier slot de la Grande Scène. C'était sans compter sur la mobilisation massive des nombreux musiciens présents sur la plaine de l'Asse, qui ont réussi le tour de force de rendre cette fin de soirée aussi puissante qu'unique.
C’est serré mais (enfin) au sec, que l’on accueille l’iconique Robert Charlebois, sous le chapiteau du Dôme.
Une première fois ne s’oublie pas. C’était dans une cave, à la Parenthèse à Nyon. Il faisait sombre et Charlie Cunningham avait sa guitare pour seul instrument.
Flotte, boue, trous dans les shoes et gueule de bois. La journée s’annonçait bien. Il fallait trouver dans le programme du soir de quoi retrouver force et réconfort.
Une foule dense, quasi océanique, s’est donnée rendez-vous sous un ciel qui, malgré la menace des nuages immenses et noirs, ne déversera pas ses flots du concert.
Deuxième venue à Paléo pour la chanteuse belge, qui avait fait déborder le Club Tent l'an dernier. Elle qui, il n’y a pas si longtemps, faisait la première partie de Damso a cette fois-ci retourné la Grande Scène
Comment décrire ce qui vient de se passer au Détour? Déjà que j’appréhendais de relater ce concert… En voyant la team soudée en backstage avant le concert, je ne sais plus comment tourner les phrases.
Voilà deux heures déjà que les fans les plus motivés campent devant la Grande Scène. On piétine, on s’impatiente. La nuit est tombée depuis déjà longtemps, éclats furtifs de téléphones - on vérifie l’heure pour la sixième fois.
Hors circuits. Hors normes. Précurseur. Inclassable. Rap-chanson, electro-rap, rock, pop, hip-hop 3.0, c’est comme ça qu’on qualifie la musique d’Odezenne ici et là.
Le ciel s’éclaire alors que le tonnerre brouille nos tympans, et que la foule se rassemble. Patiente, elle ne craint pas l’orage. Lomepal arrive sur scène planqué derrière ses lunettes de soleil, comme pour se protéger avant de se projeter dans un espace infini.
Ce jeudi soir, belle découverte avec la troupe canadienne du cirque Alfonse qui nous a offert un spectacle loufoque, authentique et poétique. Six acrobates accompagnés de trois musiciens talentueux ont communiqué une énergie fulgurante à un Dôme débordant.
Sur les planches poussent des palmiers, peut-être du sable, un transat: la Grande Scène a pris des allures balnéaires. En fond de scène, les écrans s’amusent déjà au rythme des vagues. Minuit sonne, Lana se lève.
Je vous avoue qu'à la base, l’univers de -M- n’est pas celui que je préfère. Il scinde généralement les avis: ceux qui adhèrent totalement à l’artiste aux perruques aviaires et ceux qui l'abhorrent.
Flavien Berger savoure son décalage. On ne sait pas si on est face à notre oncle un peu bourré, un soir de réveillon, ou à un jeune artiste branché. Parce que oui, il arrive à jouer avec la limite entre le cool et le bizarre.
Twenty Øne Piløts constitue définitivement un duo d’artistes complets. Ayant déjà raflé tous les prix, ils n’ont plus rien à prouver. Pourtant, ils arrivent encore à nous surprendre avec un show des plus spectaculaires. Lumières, mapping, effets, costumes, tout y est.
Le pas aguerri, le torse bombé, le menton levé, Chris arrive sur la Grande Scène. Elle sait ce qu’elle va faire ce soir, pas de place pour le à-peu-près. L’espace énorme, sans fioriture, elle le prend avec sa voix posée et ses gestes millimétrés.
Il ne semblait pas s’attendre à voir tant de monde, Muddy Monk. Après un timide bonjour au public et un sourire qui semblait vouloir dire «je ne m’attendais pas à tous vous voir ici», le Fribourgeois entre en scène et lance ses premières tracks quasi-dos au public.
On y est, presque. Encore 24 heures et quelques poussières et tu pourras passer le sacro-saint portique de Paléo, pour le premier des six soirs d'un festival qui s'annonce plein trucs bien dedans.