Passé 20 ans que je nourris mes mois de juillet à grand renfort de sandwichs au magret et de bières trop facilement buvables. Et jamais, jamais, je n'avais vécu pareille édition. La semaine a débuté sous le cagnard, s'est poursuivie avec deux remplacements de dernière minute et s'est terminée sous les trombes d'eau avec un nouveau concert à remplacer. A créer même. Ce samedi-là "a commencé aux portes de l'enfer et fini à celles du paradis", imageait le programmateur Jacques Monnier dimanche à l'heure du bilan. On n'est pas loin de ça. A l'heure où l'on croyait le business tout puissant, où les artistes deviennent toujours plus pinailleurs avec leur image, voilà que Stéphane Eicher crée, en six heures, 90 minutes de show avec des artistes présents sur l'Asse. Sans jamais causer fric, droits, image.
Pourquoi faire si long sur ce concert à l'heure du bilan? Car il a réuni tout ce qui fait la magie de Paléo. A l'envie des artistes s'est ajoutée, l'engagement héroïque - pour reprendre les mots du patron Daniel Rossellat - de tout le staff, sans oublier la curiosité et la bienveillance de vous tous festivaliers. Si désormais l'on me demande d'expliquer Paléo, c'est cette histoire que je raconterai. L'histoire d'un Festival capable de déplacer des montagnes, d'offrir des moments d'intense émotion à ma fille de quatre ans comme à ses grands-parents, d'un lieu où les gens se saluent avec le sourire, où l'on se rappelle l'importance de juste partager des bons moments. Et tout cela, c'est d'abord à vous que nous le devons.
Alors MERCI, vraiment!
Pour terminer, on tient à remercier ceux sans qui nous ne pourrions pas, jour après jour, rire, lire et découvrir sur les canaux digitaux de Paléo: c't'équipe du Paléoblog. Eux qui ont usé leur énergie jusqu'à la corde pour que vous puissiez (re)vivre au mieux cette édition du Folk, où que vous soyez. Merci aux chroniqueurs/euses qui ont sillonné les scènes du Festival: Croche, Dr Ruiz, Fernand Blackdoulou et Velux. Merci aux trois artisans du rire, de la bêtise, de l'absurde, du Zapping quoi: Valoche, Valmiche et Thom'Asse. D'ailleurs pardon, amis festivaliers et bénévoles. Ces trois énergumènes vous ont peut-être malmenés, mais avouez que c'était pour la bonne cause! Merci aussi aux faiseurs d'images, Matmout et Adrien, qui ont signé reportages saisissants, sessions acoustiques intimistes et captations de concerts en immersion. Et puis Fanny, aussi, qui met en ligne toutes les photos que vous pouvez voir sur ce site. Merci à Serge et Karim pour la modération Paléo Galaxy (et tous ces dessins de pénis qu'on a dû enlever à contrecoeur!). Last but not least, merci à Marco, Malika, Marcus, Melina, David et Croche grâce à qui vous avez pu liker moult chouettes trucs sur Instagram, Facebook, Twitter, et Snapchat. Et à Félix Wilson pour avoir mis un cadre à tout ce merdier (ou un truc qui y ressemble à peu près).
Merci également à Backyard Visual pour la réalisation des Best Of, à Seb pour la coordination des concerts sauvages, à Gwendal pour le support paleo.ch, à tous les photographes Paléo, aux collègues de la Com Paléo et à toutes les autres personnes impliquées de près ou de loin dans cette aventure.
A l'année prochaine! Ce sera encore mieux!