2024

• 8 scènes

• +200 concerts et spectacles 

• 250'000 festivalier-ières

• 5'400 bénévoles

• Affiche réalisée par Princess de La Cruz et Tae-Yun Aum

Le Paléo Festival Nyon s’achève après une édition radieuse. Portée par un public exceptionnel, des artistes généreux et une météo complice, cette semaine magique a réuni 250'000 personnes dans un esprit ouvert et festif. Un bilan heureux qui, après deux éditions aux changements importants, témoigne d’une formule qui a fait ses preuves et qui met des cœurs dans les yeux. Au programme de la dernière soirée : la pop acidulée de Mika, les mélodies de Sofiane Pamart et les bangers de Gims.  

Passé littéralement entre les gouttes, Paléo s’achève aujourd’hui dimanche 28 juillet après six jours radieux d’ébullition musicale qui s’est déroulée à guichets fermés, porté par l’incroyable fidélité du public et une météo éblouissante.  

La prêtresse du punk Patti Smith a ouvert l’édition avec une désarmante sincérité. La révélation Burna Boy a tenu la promesse de son nouveau statut d’icône à l’occasion d’une performance spectaculaire. La venue de Sam Smith a offert un concert musicalement grandiose lors d’une soirée magique. On citera encore la légende Nile Rodgers, artiste fédérateur et machine à tubes, irradiant toutes les générations du Festival.  

Le Festival a été témoin d’une magnifique réunion entre les générations autour d’artistes fédérateurs. La performance bouleversante de Véronique Sanson a durablement marqué le public, 10 ans après sa dernière venue. Véga a signé la consécration de Zaho de Sagazan qui s’est produite devant 25'000 personnes émues aux larmes, un an après son premier passage au Club Tent. Citons encore les performances stellaires de la pop star norvégienne Aurora et de la grandiose parolière Hoshi.  

Le rap a électrisé le public cumulant de grandes affluences devant la Grande Scène. Les darons du rap IAM ont accompli l’exploit de mettre toutes les générations d’accord. À leurs côtés, la nouvelle génération a insufflé un vent de folie aux foules avec les phénomènes PLK, Gazo & Tiakola. À quelques mètres de là, la drill masquée de Ziak a retourné Véga et le genevois Slimka a fait déborder le Club Tent.  

La musique électronique  a offert des moments suspendus, la tête dans les étoiles. L’orchestre symphonique de Worakls et la légende de la techno Paul Kalkbrenner ont donné des airs de rave à ciel ouvert sur Véga. L’écrin luminescent de Belleville, une bulle synthétique au cœur du Festival, a fait la part belle aux niches musicales underground, à l’instar du neoperreo chilien de Tomasa del Real, la techno du duo italien 999999999 et de la star montante Estella Boersma. La drum’n’bass quant à elle, représentée par ses fers de lance Kara et Lens, ne cesse de prouver sa pertinence au programme.  

Le Village du Monde à destination des Balkans cette année a connu une hausse de sa fréquentation, permise notamment par l’adaptation de la grille horaire. La fête était partout ; de la scène du Dôme à celle plus intimiste du Pont et jusque dans les loges des artistes... On soulignera la magnétique prestation de l’artiste non-binaire Božo Vrećo et du trompettiste serbe Boban Marković. L’édition 2025 sera dédiée au Maghreb.