Jazzy Bazz, flow tonique

La Nuit tombe sur le Club Tent. 

Jazzy Bazz s’envole sous une ambiance crépusculaire, orange et rose. Le rappeur parisien n’atterrira qu’à la fin de son show. Délivrant un hip hop tantôt explosif tantôt poétique mais toujours tumultueux, l'homme est polyvalent. Il n’est pas seul sur scène. La voix grave d’Esso Luxueux vient contraster et sublimer celle de Jazzy. La batterie entêtante se mêle aux sonorités électro. Très  vite, la vague de sauts d’abord timide gagne toute la foule. Jazzy Bazz nous lance du «bon son pour rouler la nuit», et on redemande. 

Interlude sentimentale et atmosphère brumeuse pour «Leticia», Jazzy Bazz s’adoucit le temps d’une chanson. Il nous livre ses sentiments, se dévoile. Un à un, les flashs de téléphones se lèvent, oscillent et illuminent l’obscurité. Le public est captivé. 

Instant nostalgique lorsque le Parisien donne le coup d’envoi d’un pogo, a capella. On se remémore alors ses battles aux Rap Contenders. Il file les rimes avec son flow robotique, fait sonner les mots, les crie tantôt, jamais à bout de souffle. Pour «Éternité», qu’importe si Nekfeu n’est pas là. L’assemblée experte qu’est le public du rappeur parisien, reprend son refrain. Un grand moment de communion. 

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