Un concert des Red Hot, ça ressemble un peu à ce moment avant Noël. Tes parents te demandent de faire une liste au Père Noël. Le fameux mec qui peut savoir que tu n'as pas fait tes devoirs ou que tu as mis du piment dans le cacao de ton frère. Mais qui n'arrive pas à deviner que, comme tous tes potes, tu veux le dernier iPhone ou un hand spinner qui fait des lumières. Donc patiemment, tu découpes dans des catalogues des photos de jouets, de consoles, ou même pourquoi pas un petit chat maman non? Mais je m'en occuperai, je te juuuuuure!
Pendant des années, les festivaliers de Paléo ont fait de même. Patiemment, ils ont participé à des sondages, écrit sur les réseaux sociaux, fait des allusions, essayé de négocier (C'est mon groupe préféré du monde! Je veux trop les voir une fois!!! Après, je te juuuuuure, je te demande plus jamais rien de toute ma viiiiie!).
En 2017, le Père Noël a exaucé nos voeux : les Red Hot Chili Peppers sont à Paléo!
Ne risque-t-on donc pas d'être déçus? Il faut dire que l'attente a été longue, les attentes sont nombreuses. Allez, on vous déballe tout!
Le cadeau est à la hauteur des espérances, le Peppers Noël est passé, sa hotte rouge sur le dos. Les décos lumineuses sont bien installées; en guise de guirlandes, quatre énormes cercles chacun centré sur un membre du groupe et qui renvoient des images colorées qui décorent comme des boules de Noël sur la Grande Scène. Nos pupilles enchantées n'ont plus qu'à en prendre plein les mirettes. Les tubes pas lumineux mais musicaux cette fois, presque devenus des cantiques tant ils sont connus et donc scandés en choeur, s'enchaînent. Anthony Kiedis n'est pourtant pas un père Noël bedonnant, lui qui fait tomber le t-shirt à la moitié du concert.
Le public est conquis, "Can't Stop" et "Snow (hey ho)" s'enchaînent, suivis d'un "Californication" qui réchauffe l'ambiance pourtant déjà bouillante! Il y en a pour tous les goûts, du calme, du rock, des tubes, des morceaux moins connus, pour les trentenaires qui ont sautillé sur "By the Way", pour les quarantenaires qui connaissent plutôt "Under the Bridge", pour ton petit-cousin, pour ta tante...
Comme un grand repas de famille, tout le monde se rassemble pour une messe musicale et finalement, on se met à réfléchir... L'année prochaine, qui met-on sur notre liste de souhaits? U2? les Rolling Stones?
Les photos du concert
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Lorsqu'une personne essaie à tout prix de vous convaincre, peu importe le sujet et la personne, il y a de grandes chances pour vous ne l'écoutiez plus en quelques minutes. Aussi convaincue que Keny, vous ne trouverez pas... Pourtant ce soir, Keny Arkana a rassemblé les causes et les foules.
Je vous le dis tout de go: Calypso Rose, c'est la plus grosse surprise de ma semaine. Comment cette petite dame de Trinidad-et-Tobago née en 1940 a-t-elle pu retourner le Dôme à ce point? Ça me laisse comme deux ronds de flan. Quelques éléments de réponse...
Qu’on se le dise tout de suite, on ne va pas voir Renaud en espérant qu'il reprenne du Pavarotti ou du Whitney Houston. Bien d’autres artistes occupent le terrain de la performance vocale mais concernant l’auteur d’Hexagone, franchement on s’en cogne.
J'ai toujours aimé le Village du Monde, j'y fais des découvertes savoureuses à chaque édition. Chance cette année, ce n'est pas un mais deux concerts du Dôme que j'ai le plaisir de chroniquer. Un week-end en Amérique centrale, ça joue pour vous?
Chez moi, on les appelle les croès. Les croès sont des êtres étranges, leurs cris peuvent vriller les tympans les moins sensibles, ils peuvent tout démolir en quelques minutes. Et ils aiment Black M.
Elle ravit comme elle horripile: s'il y a bien une chanteuse française qui ne laisse personne de marbre, c'est Camille. Qu'on se le dise, je fais partie des charmés depuis Le Fil, son deuxième album multirécompensé. J'aime les gens bizarres, qui n'ont pas de retenue dans l'expression de leur singularité, qui ne s'embarrassent pas d'être embarrassés (ou d'embarrasser).
Jamiroquai au Paléo, ça fait un bail! Je me rappelle bien avoir assisté au concert de 2010, Jay Kay était tout en plumes et en Adidas. Aujourd'hui, les trois bandes sont toujours sur son dos, mais il a troqué sa coiffe d'iroquois pour un chapeau 2.0, affublé de lumières qui changent de couleurs au fil des chansons.
Fils de bonne famille, gendre idéal, talentueux, touchant, infiniment gentil, beau gosse au sourire toujours largement affiché. Et sincère en plus! Voilà quelques termes pour qualifier la nouvelle coqueluche de la variété française qui définitivement a tout pour être détesté! D’ailleurs je le déteste. Oui c’est ça, je le hais.
Les écrans de la scène illuminent la plaine, les silhouettes du groupe se détachent et le son peut commencer avec "Here comes the Night". Suivent des titres sans grande réaction du public. Le nouvel album est imminent et les quelques singles sortis depuis janvier démontrent un virage pop...
Venus d'Angleterre, tels des chevaliers chevelus, armés de tubes psyché et de chemises à motifs qui renvoient directement dans les années 1970, Temples a conquis le territoire nyonnais.
Pour le coup, ce mercredi, Paléo fait dans la légende inattendue: Midnight Oil sur la Grande scène. Il y a quelques années, c'était pas gagné, tout bonnement parce que le groupe australien mythique n'existait plus. Peter Garett, son chanteur, grand activiste humaniste et écologiste, avait fui le micro pour oeuvrer au changement politique de son pays. Mais après quinze ans au Parlement et au gouvernement, il faut croire que l'appel de la musique a été le plus fort.
Un concert des Red Hot, ça ressemble un peu à ce moment avant Noël. Tes parents te demandent de faire une liste au Père Noël. Le fameux mec qui peut savoir que tu n'as pas fait tes devoirs ou que tu as mis du piment dans le cacao de ton frère.
Petit Biscuit! Tu veux mes biscottes? Petit Biscuit, tu es à croquer! Les blagues sont nombreuses et faciles. Mais on ne peut pas en vouloir à un public si jeune ce soir… Je m’étais jurée de ne pas commencer avec des blagues.
On peut commencer par la fin? Parce qu'elle résume parfaitement le concert: Fever. C'est le titre que TaxiWars a bien voulu nous jouer pour boucler un live aussi rapide qu'intense. Et la fièvre, ils me l'ont mise. Même si un horaire plus tardif aurait sans doute rendu les foules plus réceptives.
Je sais pas vous, mais nous, on a hâte. Parce que ça fait quand même 359 jours qu’on affûte nos bottes, qu’on astique nos casquettes, qu’on a posé dans l’évier les 14 gobelets Paléo vaguement propres oubliés au pied du lit, qu’on tente vainement de réussir un sandwich au magret.