Passé 20 ans que je nourris mes mois de juillet à grand renfort de sandwichs au magret et de bières trop facilement buvables. Et jamais, jamais, je n'avais vécu pareille édition. La semaine a débuté sous le cagnard, s'est poursuivie avec deux remplacements de dernière minute et s'est terminée sous les trombes d'eau avec un nouveau concert à remplacer. A créer même. Ce samedi-là "a commencé aux portes de l'enfer et fini à celles du paradis", imageait le programmateur Jacques Monnier dimanche à l'heure du bilan. On n'est pas loin de ça.
Dernier zapping de la semaine. On pourrait vous dire qu'il y a des voyages dans l'espace, un petit tour à la Ruche, des trous de serrures et des masques bizarres. Mais on ne vous dira rien. Non.
À plusieurs reprises elle avait joint, du vivant de Serge Gainsbourg, sa voix fragile à celle rauque, prise dans le goudron des clopes et de l’alcool, de celui qu’elle aimait.
La Nuit tombe sur le Club Tent.
Jazzy Bazz s’envole sous une ambiance crépusculaire, orange et rose. Le rappeur parisien n’atterrira qu’à la fin de son show.
Suite à la triste annulation de dernière minute de Shaka Ponk, on craignait le pire pour le dernier slot de la Grande Scène. C'était sans compter sur la mobilisation massive des nombreux musiciens présents sur la plaine de l'Asse, qui ont réussi le tour de force de rendre cette fin de soirée aussi puissante qu'unique.
C’est serré mais (enfin) au sec, que l’on accueille l’iconique Robert Charlebois, sous le chapiteau du Dôme.
La recette de ce zapping? Un soupçon de boue, deux bien beaux choristes, du pastis, un Lyoba séché, le tout dans une puissante gamelle.
Une première fois ne s’oublie pas. C’était dans une cave, à la Parenthèse à Nyon. Il faisait sombre et Charlie Cunningham avait sa guitare pour seul instrument.
Flotte, boue, trous dans les shoes et gueule de bois. La journée s’annonçait bien. Il fallait trouver dans le programme du soir de quoi retrouver force et réconfort.
Dans les loges du Club Tent, les Zurichois de Black Sea Dahu nous ont gratifié d'une douce session acoustique.
Au menu best of du jour: un déluge de bonne humeur, une averse de plaisir à la Ruche, un océan de bras levés et un tonnerre d'applaudissements.
Ce soir, on vous sert une pyramide, un peu d'aérobic, une tempête et un bain de cheveux.
Une foule dense, quasi océanique, s’est donnée rendez-vous sous un ciel qui, malgré la menace des nuages immenses et noirs, ne déversera pas ses flots du concert.
Deuxième venue à Paléo pour la chanteuse belge, qui avait fait déborder le Club Tent l'an dernier. Elle qui, il n’y a pas si longtemps, faisait la première partie de Damso a cette fois-ci retourné la Grande Scène
Comment décrire ce qui vient de se passer au Détour? Déjà que j’appréhendais de relater ce concert… En voyant la team soudée en backstage avant le concert, je ne sais plus comment tourner les phrases.
Festival dans le festival, lieu magique s'il en est, la Ruche transpire la poésie. La preuve!
Au menu best of du jour: un stage diving, un Lomepal brillant, une Emilie Zoé électrisante et de la guitare, beaucoup de guitare.
Voilà deux heures déjà que les fans les plus motivés campent devant la Grande Scène. On piétine, on s’impatiente. La nuit est tombée depuis déjà longtemps, éclats furtifs de téléphones - on vérifie l’heure pour la sixième fois.
Ce soir, on vous emmène découvrir un match de hockey un peu particulier. Du genre, avec un puck qui file des toilettes à l'au-delà et du Village du Monde au bout des brochettes de wapiti.
Hors circuits. Hors normes. Précurseur. Inclassable. Rap-chanson, electro-rap, rock, pop, hip-hop 3.0, c’est comme ça qu’on qualifie la musique d’Odezenne ici et là.
Le ciel s’éclaire alors que le tonnerre brouille nos tympans, et que la foule se rassemble. Patiente, elle ne craint pas l’orage. Lomepal arrive sur scène planqué derrière ses lunettes de soleil, comme pour se protéger avant de se projeter dans un espace infini.
Ce jeudi soir, belle découverte avec la troupe canadienne du cirque Alfonse qui nous a offert un spectacle loufoque, authentique et poétique. Six acrobates accompagnés de trois musiciens talentueux ont communiqué une énergie fulgurante à un Dôme débordant.
Année après année, le Village du Monde s'impose comme le coeur du festival. Un petit tour en vidéo, quelques dizaines de secondes d'images suffisent à s'en convaincre.
Au menu best of du jour: une foule de festivaliers heureux, une autre de festivaliers très heureux, une énergie de dingue et un rythme de folie. Une soirée à Paléo, en somme.
Sur les planches poussent des palmiers, peut-être du sable, un transat: la Grande Scène a pris des allures balnéaires. En fond de scène, les écrans s’amusent déjà au rythme des vagues. Minuit sonne, Lana se lève.
Je vous avoue qu'à la base, l’univers de -M- n’est pas celui que je préfère. Il scinde généralement les avis: ceux qui adhèrent totalement à l’artiste aux perruques aviaires et ceux qui l'abhorrent.
Flavien Berger savoure son décalage. On ne sait pas si on est face à notre oncle un peu bourré, un soir de réveillon, ou à un jeune artiste branché. Parce que oui, il arrive à jouer avec la limite entre le cool et le bizarre.
Titanic, un massage ou encore un curieux porte-gobelet, c'est quelques-unes des surprises que nous réserve le Zapping de ce mercredi.
Xavier Rudd débarque du Queensland australien avec ses biscoteaux, son bronzage, ses tatouages, ses pieds nus. Non, en vrai, il jouait mardi soir en Allemagne (on l'on trouve aussi des biscoteaux, mais moins de pieds nus) et planifiait une baignade au lac avant son départ pour la suite de sa tournée européenne.
Plus important, il s'est arrêté un moment au bord de l'Asse, au frais de la forêt, pour nous offrir un titre en acoustique.
Au menu best of du jour: des gens heureux, des gens qui ont chaud, des gens qui sont chauds, des gens dans une fontaine, des gens qui dansent, des gens qui fêtent, des gens qui font foule, qui ne font qu'un. Vous à Paléo, quoi!
Twenty Øne Piløts constitue définitivement un duo d’artistes complets. Ayant déjà raflé tous les prix, ils n’ont plus rien à prouver. Pourtant, ils arrivent encore à nous surprendre avec un show des plus spectaculaires. Lumières, mapping, effets, costumes, tout y est.
Le pas aguerri, le torse bombé, le menton levé, Chris arrive sur la Grande Scène. Elle sait ce qu’elle va faire ce soir, pas de place pour le à-peu-près. L’espace énorme, sans fioriture, elle le prend avec sa voix posée et ses gestes millimétrés.
Ce soir dans ce joyeux cru: des fans bientôt aphones, une chaise et des cerises. (Et aussi plein d'autres trucs sympas!)
Il ne semblait pas s’attendre à voir tant de monde, Muddy Monk. Après un timide bonjour au public et un sourire qui semblait vouloir dire «je ne m’attendais pas à tous vous voir ici», le Fribourgeois entre en scène et lance ses premières tracks quasi-dos au public.
15h30 sous la fournaise. Des centaines de festivaliers piquent un sprint, dès l'ouverture des portes. Pour plonger dans la fontaine, se payer une glace ou se placer au premier rang de la Très Grande Scène pour le concert de Twenty One Pilots... 8 heures plus tard.
On démarre au camping, évidemment. Avec entre autres un peu de Morricone, un big mac, des dinosaures et une instagrameuse.
10 heures et beaucoup de poussière(s) ce lundi matin, et une ruée digne des plus beaux rabais sur les sorbetières, un black Friday, pour l'ouverture du camping de Paléo. Avec aussi des tentes qui se montent pas toutes seules, des festivaliers déjà fatigués. Et Zorro.
On y est, presque. Encore 24 heures et quelques poussières et tu pourras passer le sacro-saint portique de Paléo, pour le premier des six soirs d'un festival qui s'annonce plein trucs bien dedans.